Les branleurs syndiqués de la SNCF ne veulent pas bosser

Rien de nouveau en fait, on connait les nantis de la SNCF, les « cheminots » faut dire, une caste de branleurs ayant réussi le tour de force de pousser le déficit de la SNCF à 40 milliards d’euros à coups de grèves successives pour faire augmenter leurs salaires! Un record pour une société, mais pas de problème, le gouvernement qui tremble devant les vermines syndiquées, paye. C’est à dire que nous payons!

Nous payons pour quoi? Pour des trains toujours en retard, quand ils ne sont pas simplement annulés. Pour un bordel quotidien dans la quasi-totalité des lignes ferroviaires. Mais aussi pour des salaires doublés d’avantages en nature exhorbitants délivrés à ces branleurs, très majoritairement syndiqués dans des organisations gauchistes ou communistes.

Aujourd’hui nouveau scandale créé par les merdes syndicales de la CGT et de Sud: La direction a décidé d’attribuer des primes et cadeaux « au mérite ». Ca veut dire qu’un ceminot qui fait bien son boulot sera récompensé, tandis qu’un branleur qui ne peut hélas pas être viré comme la merde qu’il est, ne recevra « que » son salaire!

Un certain Anasse Kaz, que l’on voit sur la photo ci-dessous en plein travail, compare ça à l’esclavage en déclarant « Une honte! L’esclave qui avait récolté le plus de coton avait le droit à une pause… ». Ce pauvre connard ne sait pas qu’au bon vieux temps des colonies, les syndicalistes de son genre auraient été expulsés à coups de pied au cul voire pendus, alors que lui peut continuer à être payé à organiser les prochaines grèves!

Pour ces salopes de syndicalistes, tout le monde doit être traité de la même maniere, bosseurs comme glandeurs! Et de menacer de nouvelles grèves, bon ça ne changera rien puisque de toute manière il y a toujours une partie de la SNCF en grève!

Laurent Brun, qui passe son temps à manifester pour un salaire net de 8900 euros par mois comme « agent SNCF », très chic dans les manifs, veut des augmentations de salaires. Mais pas « au mérite », hein! Pour tous!

Mais rassurez-vous: Les grèves qui foutent un bordel monstre, c’est en fait pour rendre service aux voyageurs! Le fameux leitmotiv des merdes syndicales que ce soit à la SNCF, la RATP, Airfrance, Poste ou toute entreprise d’état!

18+

11 Commentaires

  1. Les feignasses chroniques qui pourrissent la France !
    Souvenez-vous du jour férié pour les vieux suite à la canicule, à la sncf ils ont obtenu de le rembourser sous forme d’une minute par jour …
    Autant dire qu’ils n’ont jamais rien rendu et que le con tribuable s’est fait entuber.
    Faut dire que le con tribuable à l’habitude de se faire entuber !

    la sncf avec le TGV : le TGV, le meilleur moyen d’arriver plus vite en retard au boulot !

    7+
  2. 8900€ nets pour un simple agent sceufeu ??? C’est aberrant ! Mais en fait, ça ne m’étonne pas vraiment. J’avais rencontré une femme qui faisait le ménage chez une veuve d’un agent et qui avait 4000€ de sa retraite mensuelle, en 2014. Faites des études, qu’ils vous disent. Il n’y a pas foule à gagner autant, même avec un doctorat.
    Encore et toujours la récompense des salauds et des larves. Les employés de la snceufeu auraient du être fusillés depuis belle lurette.

    7+
  3. On aimerait des précisions et des preuves certaines sur les 8900 euros nets mensuels de Laurent BRUN. Ca le placerait nettement au-dessus du président de la Cour de Cassation, le fonctionnaire le mieux rémunéré de France, pour 7200 euros nets/mensuels.

    Tant que je ne vois pas ces preuves irréfutables, je ne le crois pas. Si jamais c’est prouvé, cela prouve que la SNCF est gérée par des incompétents, ou des parrains, au choix.

    En revanche, s’il s’agit de salaires bruts primes non comprises, cela n’aurait rien d’invraisemblable, quoi que ce serait quand même abusif, sais compétences exceptionnelles que je ne connais pas. Mais il se peut aussi qu’on soit allé chercher un bulletin de salaire d décembre, où s’est rajouté un treizième mois; bref qu’il s’avise d’une rémunération unique exceptionnelle. C’est pourquoi je demande à voir.

    Je parle d’expérience car dans ma propre famille, un de mes proches a fait toute sa carrière à la SNCF depuis 1936. Décédé en 2003, Il avait fini cadre roulant, avec un très bon salaire et une confortable retraite, mais faut pas pousser, ce n’était pas le Pérou.

    De plus, il bossé le centre de sa carrière à la grande époque de la vapeur, il a conduit la célèbre HP141 sur une grande ligne du Nord-ESt, qui joignait une grande ville limitrophe de l’Allemagne jusqu’à Lyon. Pour partir à 8 h, précises, il se levait à quatre heures car préparer une loco à vapeur, malgré les immenses progrès de la vapeur accomplis par le génial ingénieur Chapelon, il fallait quatre heures, vérifier la loco de fond en comble, allumer le feu avec des lourdes briques de charbon compacté d’environ 20 kgs chacune qu’il fallait transporter à pied enveloppées dans des chiffons spéciaux. Les tenues de travail étaient lavées tous les jours par son épouse, un travail considérable alors qu’il n’existait pas encore de lave-linge.

    Pour plus d’une minute de retard sur les quelque 450 km de trajet aller ou retour sur la ligne en question, la prime du mois sautait et il fallait remplir des formulaires à ‘l’infini (cinq ou six pages) pour exposer en détail les raisons du retard. Précision : ces primes ne comptaient pas pour la retraite. Les salaires permettaient de ne pas vivre dans la misère, mais surtout pas de s’enrichir. La direction de la SNCF, comme celle d’EDF, avait pris l’habitude de remplacer les augmentations indispensables pour suivre l’inflation par des avantages en nature, notamment des voyages gratuits pour toute la famille du cadre SNCF. Mais il serait faux de croire qu’on pouvait voyager partout et tout le temps avec ça, c’était strictement contingenté, plafonné et on ne pouvait pas aller facilement à l’étranger.

    J’atteste aussi que ce cadre SNCF dont je parle avait été embauché à une époque où le chômage battait son plein, avec les suites de la crise de 1929. Personne ne se plaignait, tout le monde subissait en faisant le dos rond. J’ai eu accès à tout le dossier de cette embauche. J’atteste ici qu’il avait dû passer un rigoureux concours d’entrée à la SNCF, dont je possède chez moi toutes les pièces. C’était à 100 % un dossier technique sévère, concernant les spécificités des machines à vapeur mais aussi des généralités très sérieuses sur la mécanique de la vapeur. J’en ai quatre gros cahiers pleins, il y avait des exercices pas évidents du tout, qui étaient notés, et avec des notes trop basses, on n’était pas embauché.

    J’ai eu accès à sa lettre de demande d’embauche (en 1936). Elle était nie rédigée avec une extrême politesse. Elle se terminait par la phrase suivante : (je l’ai sous les yeux, je recopie ici) :

     »Si je suis embauché, je ne volerai pas la compagnie en travaillant mal, et je ferai tout mon possible pour exécuter un travail irréprochable ; la Compagne n’aura pas à regretter mon embauche ».

    Il avait été embauché, et il a donc fait toute sa carrière dans cette entreprise d’état.

    Voici des exemple typiques des exercices qu’il avait à résoudre en temps limité; sous surveillance sèvère, sans documents, avant d’être embauché :

    1) on était dans une salle des machines avec des appareils à courroies partout (plus de dix, certaines étant croisées ; certaines des machines transmettaient le mouvement de l’une à l’autre mais pas toutes. Il fallait trouver dans quel sens la dernière machine tournait quand la première tournait en un sens déterminé. Si vous pouviez voir le document, un casse-tête horrible ! On avait pins d’une minute pour répondre.

    2) deux locomotives de puissance différentes servaient une même ligne en sens contraire, grâce à des aiguillages bien placés. Il s’agissait de déterminer la consommation d’eau de chaque machine, connaissant les stations où on pouvait refaire le plein d’eau dans les locos. Il y avait plusieurs possibilités, et il fallait calculer les arrêts de façon à minimiser les consommations totales, connaissant les vitesses de croisière des deux machines, qui différaient. . Un vrai pb de maths, très casse-tête.

    3) Il y avait aussi des pb d’électricité car déjà les tractrices électriques arrivaient. Il ne fallait surtout pas confondre Ampères et Ampères-heures, intensité et puissance, etc. De plus il fallait savoir par coeur les caractéristiques des caténaires.

    4) Il y avait aussi des questions assez vaches sur les moteurs diesel car là encore, ces moteurs arrivaient sur le rail. Savoir tous les types dinjection, soit  »directe en ligne à ‘l’ancienne », où par pompe à injection (un élément plus cher que le moteur lui-même). Plongez-vous dans un traité sur ces moteurs et vous comprendrez la mine de questions que c’est pour une examen d’embauche.

    Tout cela explique que pour dix emplois proposés, il y avait couramment 50 ou 60 demandes, dont aucune fantaisiste.

    Tout ce que j’expose ici, c’est la réalité de cette époque, bien plus dure que les légendes falsificatrices qu’on en a tirées.

    Je précise encore ceci : je suis un anticommuniste primaire, secondaire, tertiaire et de naissance, donc qu’en me lisant on n’aille pas croire, hein ? contrairement à beaucoup qui, sur RL, écrivaient des rodomontades incendiaires, perso je ne me suis jamais excité, mais je ‘n’ai pas attendu la démolition du Mur de Berlin avant de lutter là où j’étais et comme je le pouvais contre le cancer communiste, sur lequel j’étais informé avant mes quinze ans (à Quinze ans, je savais déjà qui avait fait Katyn….).
    Mais pour autant, je n’ai jamais été un perdreau de l’année face à nos bons bourgeois certains bien salauds, et j’aime par-dessus tout la justice. Il y en beaucoup trop qui insultent les personnels d’Etat, notamment les fonctionnaires, comme par hasard chaque fois que l’Etat, ce très mauvais patron, leur prépare une spécialité décourageante dont il a le secret. Ce qui se dit contre eux en ce moment est un scandale merdeux !

    Bien sûr comme partout, il y a parmi eux des brebis galeuses. Mais ce n’est pas la majorité, loin s’en faut. On pourrait en parler sans haine ni sans crainte, on n’y trouverait à redire que bien plus contre les politicards que contre les employés trop souvent malmenés, en silence et lâchement, en les salissant devant le public. Si on enquêtait sérieusement avec honnêteté, croyez-moi, on en trouverait beaucoup, des fonctionnaires qui font stoïquement leur métier, malgré les insultes, et même, qui font des HS non rémunérées, bien plus souvent qu’on ne croit ! la démagogie anti-service public est une des hontes de la politiquerie française. L’immigration-invasion, elle sert à leur serrer le kiki un maximum pour les payer le moins possible. Par exemple, à petit bruit, les fonctionnaires viennent d’être privés de leurs carrières parc Macron, en alignant bien entendu tout vers le bas, qu’est-ce que vous croyez ?

    Pendant qu’on montre les employés des services publics avec le doigt, personne ne voit le doigt sale qu’il y a au bout du bras. Ainsi; depuis plus de six ans qu’on n’augmente plus le point d’indice, la moyenne des salaires de la fonction publique de France, une des moins corrompues au monde, a baissé de 20 %, je dis bien 20 %, je défie qioconque de soutenir le conraire, moi qui suis tombé dans les chiffres étant petit.
    En valeur réelle, les traitements de fonctionnaires, depuis l’accession de François Mitterrand à la magistrature suprême, ont perdu en moyenne 35 % de leur valeur réelle. Et ce qu’est en train de faire le pouvoir actuel continue cette politique de plus belle. Mais ça, personne ne veut le voir, toujours diviser pour régner, ça marche toujours avec les français, qu’et-ce qu’ils sont cons, chaque fois ils ne comprennent pas : ils se disputent entre eux comme des chiens pendant que les maîtres les calment avec des miettes pour qu’on puisse leur faire tous les mauvais coups qu’un veut………

    Le hiérarque socialiste le plus odieux avec les fonctionnaires a été Laurent Fabius, je le cite sans peur, il sait ce qu’il a fait, il ne protestera jamais contre ce que je vais écrire : nommément, en février 1984, il s’est conduit avec les fonctionnaires comme un vrais salaud cynique, se foutant de leur gueule 100 % tout en les désignant ignoblement comme boucs émissaires à l’ensemble des français. Avec sa sale  »grande presse » aux ordres, il a pu faire croire aux français qu’il venait d’augmenter les fonctionnaires de 7 %. Dans n’importe quel pays démocratique honnête, il aurait été renvoyé pour ce mensonge cynique au dernier degré. Mais en France, c’est passé comme une lettre à la poste, les syndicats, ces vendus, n’ont rien dit…..c’est là qu’on a pu voir que ces syndicats sont TOUS achetés (ou vendus, au choix, mais ça revient au même)). Bon j’arrête là mais je pourrais continuer longtemps……

    3+
  4. Plutôt achever des bœufs que de prendre les transports en communs .
    Ou est la liberté quand on vous impose de partir a telle heure , que le coup du voyage et souvent plus chère que quand vous partez en voiture avec 4 personnes et tout ça pour arriver en retard , louper une correspondance , et ne me casser pas les couilles , je paye aussi pour les transports en communs que je ne prends jamais .

    0
    • Mais je ne suis pas agent SNCF, et si vous m’avez bien lu, je n’ai pas écrit que les employés SNCF
      étaient mal payés ! relisez-moi, je vous prie, e dites-moi où j’aurais écrit cela ?

      Comme beaucoup de français sortis de rien, j’ai choisi ma vie en jouant à fond le jeu de l’élitisme républicain, qui se faisait un devoir de privilégier l’intelligence et le travail par rapport aux avantages de la naissance (avantages dont je précise que je n’ai jamais été jaloux de ma vie). Pascal l’a déjà dit dans ses Pensées : tant mieux pour eux s’ils ont pu ainsi gagner du temps !

      La jalousie est une sale maladie, très française. Pourtant notre grand moraliste nous a joliment prévenus contre le péché d’envie :

       » L’envie que nous avons des gens heureux dure presque toujours plus que leur bonheur  ».

      Je ne me suis jamais plaint de ce que j’ai gagné en bossant bien. J’appartiens, Dieu merci, à une catégorie de français qui a pu profiter du jeu de la méritocratie joué honnêtement.

      Si aujourd’hui je râle de ce qui se fait, ce n’est pas pour moi, c’est pour ceux de la génération d ‘après, qui a été odieusement trompée, essentiellement depuis le 10 mai 1981.

      Pour obtenir de hautes responsabilités conférées par l’Etat quand il était authentiquement méritocratique,il fallait bosser très dur. A qualification égale, aujourd’hui le compte n’y est plus, depuis que l’Etat a renié sa parole envers ceux qui avaient choisi de le servir loyalement. Quand vous avez acquis une haute qualification, croyez-vous que ce soit si simple de changer de métier (sauf si votre famille possède une entreprise, que vous pouvez toujours reprendre). Vous avez acquis telle haute qualification, et pas une autre ! on ne peut pas s’amuser à refaire fou les dix ou quinze ans des années d’études difficiles pour se recycler ailleurs !

      Un chirurgien ne gagne pas sa vie correctement avant l’âge de 35 ans. Si, on le dévalue, il finira sa carrière avec moins de confort qu’un ouvrier qui bosse depuis l’âge de 18 ans et qui a maison, famille et enfants alors que vous êtes toujours dans une chambre en ville à attendre la fin de votre internat. Sans compter les sacrifices financiers pour s’installer ! un ophtalmologiste a besoin d’appareils qui coûtent de nos jours plus d’un million d’euros. Il s’endette donc à mort, sauf si sa famille peut l’aider,ce qui est rarissime.Et quand il quittera son job, ses appareils à un million d’euros seront invendables parce que les techniques auront évolué….

      En 1957, les socialistes dirigés par Guy Mollet en ont fait la douloureuse expérience : le fonctionnariat était trop égalitariste, donc les médecins de haute valeur refusaient l’hôpital, qui se vidait ainsi de ses plus précieuses compétences. Guy Mollet et se amis ont jugé cela intolérable, ils voulaient encore une fonction publique exemplaire qui fasse honneur au pays. Alors il a fait comme Lénine en 1922 quand il a décidé la NEP : il a décidé de DOUBLER les traitements des grand professeurs de médecine et de chirurgie. Pour cela; i a cté les échelles-lettres des fonctionnaires, avec l’approbation massive des députés P.S. de l’époque. Le résultat a été immédiat, l’excellence est aussitôt revenue à l’hôpital…..

      Là où ça ne va plus c’st quand des étudiants ont investi un travail de dingue pou réussir, et qu’une fois arrivés, l’Etat se permet de dégrader leur sort par rapport à ce qu’il avaient espéré. Ce n’est pas correct, c’est du déni de contrat moral. Celui qui a bossé sans compter ses nuits de veille se sent méprisé, désavoué, floué. Je le répète, je ne m’implique pas personnellement, mais pour ceux qui subissent ce cynisme de l’Etat français actuel, franchement, j’en suis malade.

      Par exemple, les fonctionnaires sont recrutés sur concours, du haut en bas. Macron vient de supprimer leurs carrière d’un trait de plume qui n’a fait réagir personne, en alignant tout vers le bas, à l’ancienneté démagogiquement  »améliorée », tu parles !

      Il me faudrait donner un cours complet pour exposer ce qu’est notre fonction publique française, une des moins corrompues du monde. Contrairement à ce qui se dit (qui est téléphoné par ceux, en haut lieu, qui souhaitent démolir ce statut), ce statut n’était pas égalitariste du tout. A l’intérieur de chaque catégorie de fonctionnaires, une grille définissait les traitements des agents, en points d’indice. Ils gravissaient ainsi des échelons, caractérisés par un traitement en points d’indice, les même points pour toutes les catégories. Par exemple, un administrateur civil gravissait onze échelons. Pour changer d’échelon, il y avait trois cas possibles : on avançait soit à l’ancienneté, soit au petit choix, soit au grand choix. Les fonctinnaires étaient classés par leurs notes. Il y avait deux notes sur 20 : la note professionnelle, et la note administrative, toutes deux d’égale importance. En gros, les trois possibilités concernaient à peu près les mêmes effectifs. Mais entre celui qui ne se foule pas er n’avance qu’à l’ancienneté, et celui qui avance constamment au grand choix, la différence est énorme : le premier n’atteignait le dernier échelon qu’à six mois de sa retraite donc ne profitait pas de son traitement de fin de carrière, alors que le second en profitait DIX ANS !

      Ce système était juste et efficace, mais avqi son prix, car il n’y a pas de miracle : si l’Etat veut des personnels dévoués et compétents, il lui faut les rémunérer correctement. Avec la suppression des carrières décidée par Macron fin 2017, plus aucune émulation n’est possible, tout le monde avance à l’ancienneté !

      Quand un fonctionnaire voit stagner son traitement pendant cinq ou six ans, il perd 3 % par an, un désastre. C’est un déni de justice de la part de l’Etat, car ceux qui ont choisi cette carrière ne se doutaient pas q’uils subiraient ces baisses de rémunération ! et ils sont piégés dans leur job, voir plus haut, on ne change pas de métier qualifié comme on achète un paquet de cigarettes !

      Vous me direz que vu la crise, personne n’est à la noce en France. C’est vrai. Mais on s’imagine faussement que l’éventail des rémunérations s’est ainsi resserré, ce qui, disent ces bons apôtres, va dans le sens de plus d’égalité. D’une part ce raisonnement est spécieux car l’égalité n’existe pas et ne peut pas exister. Vous ne paierez jamais un chirurgien comme un  »agent de surface », sauf à retourner à une médecine de marabouts africains. Et d’autre part, ce resserrement de l’éventail se fait au détriment de tous, car il se révèle, dans la pratique, être une régression massive vers le bas.
      Ainsi quand on fait honnêtement le calcul, on découvre avec stupéfaction que le SMIC actuel vaut environ 40 % de moins que le SMIG en vigueur sous Pinay, en 1960 quand a été créé le  »nouveau franc ». Autrement dit, le resserrement de l’éventail des rémunérations a précipité tout le monde, de haut en bas, vers le bas !

      BON CE N’EST PAS KLE TOUT, cette question m’a fait dévier de ma demande : je reste dans l’attente des preuves certaines des 8900 euros mensuels de cet agent SNCF devenu permanent syndical. Ca semble plus difficile à prouve qu’à agiter comme un chiffon rouge dans le but de faire haïr les agents de la SNCF !

      Notez que ces agents SNCF, pas plus que les agents EDF, n’étalent des fonctionnaires. Leur statut, complexe, était plus souple, plus adapté à une entreprise concurrentielle.

      1+
  5. SNCF ? connais plus depuis plus de trois ans : trop cher ! Les tarifs montent au fur et à mesure que vous vous informez sur le Net alors maintenant, je reste tranquillement chez moi avec mes animaux parce ils le valent bien. De plus, prendre un RER actuellement c’est risquer d’attraper ne maladie pas saine.

    0

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié apres contrôle.